LES CINQ POINTS
LES CINQ POINTS SUR CLAUDE VORILHON alias « RAËL »
… en guise d’historique du personnage [texte actualisé le 23 septembre 2010 et rafraichi en juillet 2013]
Dans l’organisation de CLAUDE VORILHON il existe une pratique dont l’objectif est de résumer rapidement le credo raëlien. Il est l’objet d’un exercice pendant les stages de formation 1 afin que le nouvel adhérent soit en mesure de dire en 5 phrases en quoi consiste la révélation que CLAUDE VORILHON prétend avoir reçue d’un extraterrestre en 1973. Cet exercice a pour nom : Les cinq points. Je me suis amusé - je devrais dire astreint - à faire usage du même procédé pour vous faire connaître le personnage de CLAUDE VORILHON dit Raël. J’avoue que l’exercice exige normalement plus de concision, mais pour moi ce n’était pas une obligation de m’y astreindre.
Le voici donc :
UN : C’est un homme qui s’est auto-proclamé prophète, que tout le monde appelle maintenant Raël, qui est né en France d’un père juif alsacien et d’une mère française vivant à Ambert, qui est un être ambitieux et qui semble, par son côté manipulateur, doué d’une intelligence au-dessus de la moyenne, ce qui lui a permis de planifier de s’enrichir de ses inventions créatrices.
[Je suggère au lecteur d’aller lire, dans la partie Les polémiques sur le Mouvement raélien, de Wikipedia, ce qui est dit à ce sujet, de la part de l’un des amis de Raël, du temps qu’il était journaliste de course automobile]
DEUX : Après une enfance où il voyait son vrai père terrestre, amant de sa mère, d’une manière plutôt épisodique ; et après des déboires au plan professionnel comme chanteur et coureur automobile, il s’est mis à chercher une façon rapide de « réussir » financièrement dans la vie ; et, pour ce faire, il a eu l’idée, inspiré profondément par un dîner bien arrosé, avec des amis dans un restaurant de Clermont-Ferrand, d’inventer un contact avec un extraterrestre [du nom de Iahvé, selon son deuxième livre seulement].
TROIS : Près du divorce, insomniaque 2 et proverbialement paresseux, après avoir commencé à jouer au quotidien le rôle qui découlait de sa prétendue rencontre avec cet extraterrestre dit « éloha », il finit par se sentir profondément coincé par le quotidien du mandat qu’il s’était lui-même imposé dans le message qu’il prétendait avoir reçu, cela lui occasionnant une « déprime » qui a duré plusieurs mois au point d’avoir dû se faire remplacer temporairement, ce qui lui a fait faire l’erreur d’avouer à un adjoint qu’il n’a pas été contacté.
QUATRE : Ayant développé une certitude personnelle à l’effet qu’il n’y a pas de vie après la mort, il a décidé, grâce à son invention, de s’aménager un véritable paradis sur terre avant de mourir, possiblement à la suite d’un suicide qui lui éviterait un pénible vieillissement. 3
CINQ : Après avoir accumulé dans un compte de banque mystérieux au moins 14 millions de dollars (CAN) sur lesquels il s’est arrogé un total contrôle; et après avoir mystifié ses membres grâce à des cachoteries à propos de “sa” prétendue Fondation (dite raéliënne) qu’il a finalement rendue secrète et transmutée en 2001, il a constamment cherché, en divertissant tout le monde, comment il pourrait bien, au lieu de débuter la construction de la résidence (dite l’ambassade) qu’il avait dit lui avoir été demandée par l’extraterrestre, profiter du maximum de cet argent à son profit personnel ; tout en « squattant » 4 certains des membres de son organisation, comme c’était le cas en Suisse quand les autorités lui ont refusé, en février 2007, le droit à un séjour prolongé, comme c’était le cas en Floride durant les 6 mois d’hiver québécois. Et dans cet ordre de chose, est apparu le moyen que l’imposteur a utilisé pour mettre de l’argent dans ses pochers tout en évitant de payer ses impôts. Cela est expliqué particulièrement dans la 4ième Lettre ouverte à Raël au paragraphe intitulé 1 Tu mettais toi-même la main dans le sac à l’occasion de transferts internationaux, de même que dans le chapitre Sa tirelire personnelle.
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Si le lecteur a eu l’impression que des faits de cet historique semblent quelque peu exagérés, tout au moins subjectifs, je vous assure qu’à la fin de la lecture de mon blogue, il aura complètement changé de point de vue à ce sujet. L’invraisemblance devient une arme précieuse entre les mains d’un imposteur fou des grandeurs. Cette invraisemblence oblige ceux qui ont confiance en lui à croire les « mensonges seconds » avancés pour couvrir les « mensonges premiers ». Car, il faut bien se rendre à l’évidence que le mensonge est un art que maîtrise très bien Vorilhon . Et l’imposteur compte sur le fait que les critiques paraissent trop grosses pour être fondées.
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UN CONTEXTE ENCORE PLUS ÉLOQUENT
Il y a maintenant des gens qui peuvent témoigner du mensonge de l’imposteur à l’égard de sa prétendue rencontre avec un extraterrestre. Voyons cela d’un peu plus près.
Une ex-épouse a décidé de parler
L’épouse de Claude Vorilhon, Christine5, comme elle se fait appeler maintenant, au moment où il a inventé sa rencontre avec un extraterrestre, est devenue, malgré elle, une caution de ce que son « prophète de mari » racontait. Elle ne l’a pas contredit, même quand il s’est mis à la faire souffrir en lui imposant à proximité ses relations sexuelles avec d’autres femmes. Il faut la comprendre; mais aujourd’hui elle a décidé de se mettre à parler. Cela me réjouit personnellement car son silence a été pour moi comme une caution de la véracité de la prétendue révélation de Claude Vorilhon. Sa décision de parler commence à avoir des effets significatifs utiles à l’encontre du faux prophète et de ses tentatives de faire taire ceux qui osent parler. Merci, Christine.
« Au départ, il ne croyait pas à ce qu’il disait. Puis il s’est pris au jeu et c’est aujourd’hui une question de survie mentale », disait-elle courageusement à propos de son ex-mari au procès en appel d’une décision rendue par un Tribunal de France à l’encontre de CLAUDE VORILHON, contre Dominique St-Hilaire, la première exraëlienne qui avait osé parler du vrai CLAUDE VORILHON, à l’émission Arcand à TVA au Québec. Ce que l’imposteur a bien tenté de lui faire payer. En s’adressant à Emmanuelle Chantepie du magazine Dernière heure (semaine du 18 janvier 2003), Christine avait ajouté : « Mais il s’est pris à son jeu. Et après sa dépression nerveuse, à la fin des années 80, il a choisi d’habiter ce personnage. »
C’est de ce personnage dont je parlerai tout au long du présent blogue.
Un « ami d’enfance » a parlé
Roland Chevaleyre est cet ami d’enfance - le faux prophète nie que ça en fut un - qui a eu droit à une confidence de Claude Vorilhon alias Raël à l’effet qu’il n’a jamais rencontré d’extraterrestre et qu’il avait donc inventé son histoire d’extra-terrestres. Il a parlé et récidivé malgré tout le trouble que lui a causé l’imposteur.
Un repas bien arrosé a inspiré Vorilhon
Mais, plus important, car on sait maintenant ce qui a le plus influencé la décision de Claude Vorilhon d’inventer une rencontre extraterrestre; c’est ce repas pris dans un restaurant de Clermont-Ferrand relaté subséquemment dans le journal local, La Montagne, pendant lequel on a largement parlé d’une semblable invention lucrative. Quoique tout le monde présent se soit bien bidonné, Vorilhon a pris au sérieux ce qui s’y disait. Peu d’heures après, l’imposteur allait raconter son invention au journal déjà nommé. Ce moment passera à l’histoire par les mots “sa rencontre extraterrestre est née au fond d’une bouteille“.
C’est cette histoire que Vorilhon a eu la faiblesse de répéter à Roland Chevaleyre qui, l’ayant gardé bien de travers au fond de sa gorge, avait osé répéter cette confidence parce qu’il était profondément scandalisé par les faits et gestes de l’imposteur. Il s’est rétracté par écrit à la suite d’une manigance de la part de Raël. Le faux prophète avait alors utilisé ladite rétractation pour traîner son auteur devant un Tribunal. Mais le Juge n’a pas donné raison au faux prophète. Dépité, cet imposteur utilise maintenant ladite rétractation à l’interne pour “sauver” ses billes et récupérer ses membres. Il est d’autant plus obligé de le faire que cet « ami d’enfance » était allé raconter sa terrible aventure à la télévision française.
Un ancien guide a maintenant parlé
Ce n’était qu’un début qui annonçait une fin. L’imposteur a fait à un de ses anciens guides de niveau 5, une confidence à l’effet qu’il n’a jamais été contracté; et que cela n’était pas si grave finalement puisqu’il compensait largement ce fait en jouant un rôle utile à l’humanité, un rôle équivalent à celui d’un « prophète professionnel ».
Cet ancien adjoint de Claude Vorilhon, maintenant décédé sans avoir renié quoi que ce soit, a donc parlé. Lors d’une interview avec une journaliste de la télé française de FR2 en juillet 2008, dont une très faible part a été diffusée sur FR2 en décembre suivant, il a avoué, en larmes, avoir reçu il y a 18 ans, une confidence de la part du faux prophète à l’effet que celui-ci n’a pas rencontré d’extraterrestres. Des raëliens pensent que ledit adjoint ne dit pas la vérité. Or, s’ils se mettaient, ne serait-ce que 2 minutes, à réfléchir sur la difficulté que cela a comportée pour lui de dire la vérité après 18 ans, ils en arriveraient à ignorer les remarques internes que les dirigeants raëliens font circuler pour discréditer le geste d’aveu qu’il a posé. Cette forme de réaction dans l’organisation raëlienne est devenu rituelle et démontre jusqu’à quel point l’aliénation (au sens d’Hegel) y est florissante. Surtout dans la haute partie de la structure de soumission.
Soyons plutôt reconnaissants à Jean-Denis Saint-Cyr d’avoir eu ce courage de parler.
Puis, ce fut le tour de son numéro 2 et d’autres
En 2008, son No2 a pris le large àson tour. Il fait maintenant, via un avocat, des mains et des pieds, pour ne plus être dérangé professionnellement par son ancienne vie. Je lui ai répondu que seul un reniement formel lui donnera cet avantage. Un numéro 2 ne peut être qu’un complice à moins de s’en défendre très formellement. Et encore.
Un guide américain et un guide néo-zélandais ont vu clair et sont devenus militants de la dénonciation du faux prophète à leur manière.
Et une guide, au moment de ma sortie avait fait de même. Son témoignage est disponible au chapitre Apport d’invités de ce site-ci, une guide qui a connu l’imposteur de très près.
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Notes de bas de page
1 Stages de formation : nom que l’on donne aux séances de l’enseignement raëlien dès qu’elles sont concentrées en un nombre de jours restreint; pour ceux qui sont appelés à devenir membres d’une structure de soumission au Chef qui a découvert leur potentiel..
2 C’est très souvent grâce à une bière qu’il réussit à s’endormir (confidence autorisée). On a beau se dire prophète, mais on ne peut pas être en même temps « prophète menteur » et « prophète harmonieux ».
3 L’imposteur a déclaré dans l’Apocalypse no 133, p. 9, qu’il pourrait faire appel au suicide s’il devenait impotent. Surprenant! Pourtant, sa prétendue révélation enseigne qu’il faut être contre le suicide tout en tenant compte que “La souffrance est terrible….. Un être qui souffre trop a le droit de se suicider… ” (p. 176 de la version téléchargeable). Mais il écrivait pourtant dans la même page de l’Apocalypse : « Donc, si un jour je vieillis trop et que j’ai la souffrance de perdre mes moyens mentaux, je crois que j’envisagerais de me suicider.” » Cette question est davantage approfondie dans le chapitre Retour de dons refusé.
4 Squatter : Il s’impose pendant de longs mois chez un membre qui assume alors une bonne part des frais occasionnés pour ne pas dire la majeure partie. Cela démontre bien qu’un imposteur peut aussi faire preuve d’une excellente propension au parasitisme.
5 Christine : Ceux qui l’ont connue sous un autre prénom seront surpris qu’on en parle en utilisant celui-ci. On se doit de comprendre qu’elle a cherché à se donner cette forme d’anonymat.